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14 octobre 2005 5 14 /10 /octobre /2005 00:00

Merci Monsef de me dire que le Maroc importerait, euh, non importera des bulgares pour travailler dans les zones enclavées, et pas n’importe quels bulgares ;-), je parle bien de médecins spécialistes.

Selon aujourd’hui le Maroc, le Maroc a aujourd’hui besoin de médecins spécialistes. Il y’a toujours eu une pénurie de spécialistes chez nous, et à l’ère du départ volontaire, le ministère de la santé, peine à combler ce vide.

Etat des lieux :

« Il y a plusieurs semaines, ce département lançait un appel à candidature pour l’embauche de spécialistes devant exercer dans une vingtaine d’établissements publics dans des régions enclavées dont Dakhla, Tata, Bouarfa, Guelmim, Taourirt ou encore Errachidia, Missour, Jerada, Sidi Ifni et Sidi Bennour.
L’avis en question visait notamment les spécialistes en anesthésie-réanimation, en gynécologie et en chirurgie générale et fixait le 30 septembre dernier comme dernier délai pour le dépôt des candidatures sachant que l’embauche devait se faire sur dossier. Après cette date, nous apprend une source au ministère de la Santé , la direction des ressources humaines de ce département n’a reçu aucune demande si ce n’est celle d’un praticien ayant été formé dans l’un des pays de l’Est et qui devra fournir une équivalence
. »

 

Situation alarmante mais hilarante…

Le Maroc a besoin de 260 spécialistes en URGENCE, et il en a besoin justement dans les régions les plus enclavées…dire que 246 formations de santé (services, centres ou petits établissements) sont fermées pour manque de personnels…

« Interrogés par ALM, plusieurs professionnels évoquent le manque de motivation pour rejoindre ces « coins perdus »-Ils sont bien perdus-, mais aussi les problèmes qui risquent de surgir pour les praticiens mariés et qui ont des enfants à scolariser. Le « Maroc inutile » n’intéresse pas les disciples d’Hippocrate même quand il s’agit de Sidi Bennour, à un vol d’oiseau de la ville d’El Jadida. La santé, les recommandations de l’OMS peuvent attendre.
Plusieurs sources interrogées affirment que, sans être le seul facteur à incriminer, le départ volontaire de la fonction publique a aggravé la situation. En clair, le département de Biadillah n’avait qu’à ne pas permettre, autoriser, le départ de 236 spécialistes partis avec un autre lot de 135 médecins généralistes et 1.183 infirmiers. »

 

Ainsi et pour résoudre le problème, le ministère de la santé fait appel à des spécialistes étrangers. Les bulgares ont répondu présents et bientôt, ils iront rejoindre leurs postes à  Bouarfa, Outat El Haj ou Tinghir  dans les mêmes conditions et avec les mêmes indemnités et avantages consentis à un spécialiste du terroir.

 

ALM pose la question : que coûte un spécialiste à l’état ? « Enormément, y compris en effort – de la part de l’état ?????? Faut venir voir la formation des résidents au sein du CHU-. Pour devenir spécialiste, il faut passer et réussir son concours de résidanat. La durée de formation est de quatre ans pour les spécialités médicales alors qu’il faudra consentir un an de plus pour les spécialités chirurgicales. Ce parcours est sanctionné par un examen de fin de spécialisation et l’obtention d’un diplôme (DSM). Chaque spécialiste aura auparavant signé un contrat-engagement où il prend sur lui, en principe, de travailler dans le public pendant huit ans. En principe seulement, car les «parades» ne manquent pas. »

 

Mais ALM ne savent pas qu’un nouveau système est instauré, et que pas tous les spécialistes devront signer un contrat. Certains d’entre eux, ne seront plus des résidents, mais des bénévoles… ils travailleront tout comme les contractuels, mas toucheront 2000 dhs par mois tout au long de leur formation. Mais après la fin de la spécialité, ils pourront travailler dans le secteur privé sans devoir passer 8 ans avec l’état, justement, dans les régions les plus enclavées du royaume.

Je me demande quel demain attend la santé marocaine ?

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11 octobre 2005 2 11 /10 /octobre /2005 00:00

"Le silence lui même, a quelque chose à taire..."

Rabat s’éveille. – Dutronc ne l’a pas chanté, mais je les oiseaux le chantent-.

Je ne réussis toujours pas à fermer l’œil, et pourtant dans moins de 3 heures faut que je sois prête à commencer une nouvelle vie. Je ne serai plus une –bidoune-, demain, enfin, dans moins de trois heures, j’aurai Le papier de mon affectation.

J’étais malade, oui. J’avais mal partout. Paradoxalement, du monde réel je n’ai eu que deux appels orphelins.

Le grand l’a dit, il faut juste savoir modérer…Le blog m’apporte beaucoup de choses positives, y’a qu’à voir tous ceux qui se sont inquiétés pour moi, tous ceux qui m’ont appelé, rappelé, ceux qui m’ont écrit des mails, qui m’ont laissé des commentaires…

Ça ne me surprend pas, et pourquoi ça devrait ?

Un Merci suffirait il ? Je ne pense pas…

Un corps qui crie la douleur, qui se tord, qui pleure…qui se relève, qui se bat puis qui retombe. Et il renaît…tout comme le jour…Rabat s’éveille. Il fait vraiment jour…

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5 octobre 2005 3 05 /10 /octobre /2005 00:00

Y a des jours comme ça, je me suis réveillée à 6h52, une douleur abdominale qui me tord, une tête très lourde et un dos qui fait mal. J’arrivais pas à bouger et pourtant il le fallait, je devais vomir… j’arrive à ramper jusqu’au toilettes pour vider mes trips. Soulagement, mais goût pourri dans ma bouche, merde je ne peux même pas boire, parce qu’avec tout ça fallait que je reste lucide, et me rappeler que c’est le premier jour du Ramadan !

Je tremble, j’ai des frissons, je suis pâle et froide, ça flaire l’infection. Merde, mes souvenirs en médecine sont poussiéreux. Personne à la maison. Seule face au miroir. J’arrive pas à monter les escaliers, la douleur me tue, mais faut que je me couvre. J’ai froid, très froid, ça me gèle les pieds. Je fais les cents pas avant de monter, histoire de calmer ma douleur.

Ma tête va exploser je la sens. Trop d’appels hier. Plus de deux heures et demi au portable. Humeur grise, triste. Une envie. Etre seule.

Et mon dos, à cet âge ? Ma position antalgique est dos courbé !!! Je me vois bien dans quelques années Mme Bossue !

Le dos je sais, c’est les heures que je passe devant ce pc…y’en a marre aussi.

Tout ce monde. Le monde qui se cache derrière cet écran. Je les blâme pour mon dos. C’est méchant. Oui. Aujourd’hui je suis méchante. J’ai mal, très mal. J’ai envie de pleurer. Pas de larmes. Et puis merde, mes yeux aussi me font mal. Ça fait une semaine. Longues heures devant ce p****n d’ordi.

Avec des gens que je ne connais pas, et dont je parle tout le temps. On me dit que je vis dans un monde parallèle. Un monde contenu dans un pc. Très petit pour moi, je suis grosse ! et pourtant…

Mes céphalées s’intensifient. Je pense trop. Faut que j’arrête. Le virtuel envahit même ma maladie. Le ¾ de ces douleurs qui m’ont réveillée sont dues au over-usage du over-blog &Co. J’en peux plus. J’arrête. Où est Morphée ? merde, je veux dormir. Je manque de sommeil ! ma bouche chlingue, je me hais.

Y’a des jours comme ça…j’éteins tout. Je dors.

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4 octobre 2005 2 04 /10 /octobre /2005 00:00

En fouillant dans un coin perdu de ma chambre, je tombe sur une petite perle, je l’ai lue avec beaucoup d’émotions, et j’ai vraiment éclaté de rire…

C’est une lettre que j’ai écrite à l’équipe nationale en 1998. Alors, Manal, a 16 ans, et en plus, très fan de foot !!! Ce qu’on peut être con des fois…ça m’a rappelé les lettres de la blonde à son fils qui courent le net…

J’ai laissé le texte tel que je l’ai écrit il y’a 7 ans…beaucoup de fautes, mais beaucoup d’émotions. C’est long, mais les fans de foot vont éclater de rire ;-)

Je le dédie à l’équipe nationale-Ce qu’on peut être encore plus con des fois-, et que le meilleur gagne Samedi.

                                                                                    Rabat le 10-06-98

 

De la part de l’une de vos fans…

Chers lions de l’Atlas,

Je viens de voir votre match contre la Norvège , cette équipe qui a crée des surprises en cette dernière période. Jour contre une équipe qui a battu le brésil 4-2 n’était guère une chose facile. Et voilà que le sifflet du match est donné ; j’étais là, assise sur mon siège entrain de vous suivre attentivement, mon cœur qui battait d’émotion en vous voyant sur le terrain, tous, jouant pour marquer, pour gagner… L’équipe qui a été choisie était – peut être- la meilleure. Permettez moi de vous avouer chers joueurs que vous avez fait un très bon match, qui marquera les marocains, il nous a fait retourner à 86 [mais j’avais 4 ans !!!!], et nous a rappelé les bons joueurs et le vrai jeu. Peut être que moi je ne retiens de 86 que des traits vagues (j’étais encore jeune) mais cela n’empêche que vous avez la même chance que celle de 86 pour présenter le meilleur de vous-même, et vous qualifier au premier tour.

Une équipe comme la votre qui a des joueurs si talentueux pourra créer la surprise : oui c’est à toi Hadji que je m’adresse, tu es l’espoir des marocains et ton jeu rassasie notre soif aux buts, quant à toi Camatcho, j’essayais au long du match de te trouver une faute, mais en vain tu restes toujours le bon joueur…

Et toi, le grand buteur, Mr Bassir, je ne cesse de chercher les conférences de presse pour te voir parler, mais cela ne me chagrine pas de ne pas les trouver parce que tes mots, je les entends sur le terrain lorsque tu marques.

Aussi dois je parler à Youssef Chippo, eh ben, on ne te reproche pas le but que tu as marqué maintenant, tu as fait un bon match et cela –pour moi- suffit.

Je ne dois surtout pas oublier Taher, d’ailleurs je te souhaite un joyeux anniversaire le 16-08-98 (30ans déjà) [marrante la fille, hahahaha], tu étais magnifique, mais bon, tu l’es toujours.

Je souhaite aussi [tant qu’on y est] un bon anniversaire à Youssef Rossi qui éteindra sa 25ème bougie le 28-06-98.

Et Said, ce joueur toujours présent malgré quelques fautes évitables, mais je suis sure qu’au prochain match, tout ira bien.

Malheureusement les fautes commises au long du match venaient des ailiers, mais bon sang les deux abdou [j’éclate, hahahaha, ce qu’on peut être ridicule à 16 ans], et moi qui me disais toujours que le Portugal fait de bons joueurs [a cheese cake ?]. Vous avez encore la chance et votre talent vous aidera sûrement.

Ohh, j’ai failli oublier le plus important, notre fameux capitaine, la star de la défense auprès de Rossi. Vraiment un bon match.

Quant à Amzine, dès son entrée avec ses souliers jaunes, il a décidé de se créer des occasions, bien joué mon vieux. En ce qui concerne Ali et Rachid qui ne sont rentrés qu’à la dernière minute, j’espère qu’ils prouveront leur talent aux prochains matchs.

Il ne me reste que vous souhaiter bonne chance face au brésil et l’écosse, on doit voir Lebrazi, Abrami, Nekrouz, Triki [je me prends pour le coach], qu’est ce qu’ils diront au prochain match ?

                              Avec les meilleurs vœux de réussite de la part de tous les marocains,

                                                                                  Manal, votre fidèle fan.

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2 octobre 2005 7 02 /10 /octobre /2005 00:00

* Le lit 1 est mort.

+ Ah bon ? Comment ça se fait ? Il était bien hier.

* On ne sait pas vraiment, apparemment il a saigné, on a appelé le médecin de garde vers 2h du matin, mais elle n’est pas venue. Il est décédé vers 4h.

+ Elle n’est pas venue ?!!!...

 

 

 

Le lit 1 est mort. -Depuis quand le lit a une vie pour qu’il décède ?-

Dans les hôpitaux, les prénoms n’existent pas. On se débrouille toujours pour trouver un surnom aux malades, et on entend souvent des répliques genre, « le Rectum va mieux ? » - pour parler généralement d’un malade qui a un cancer du Rectum- ou «  la Box 2 fait une chute de tension! », -pour parler d’une parturiente en gynéco-, « la vésicule a mangé, on ne peut pas l’opérer » - depuis quand les vésicules biliaires ont une bouche ?- ou encore, « le lit 4 m’inquiète, même sous antipyrétique, il reste fébrile » !!!,

Et ce jour là, on m’informa que le lit 1 est mort. Un patient de 68 ans, avec des antécédents lourds, il traîne déjà un diabète depuis 10 ans, une insuffisance rénale et nous a été envoyé avec un papier où y était mentionné : patient récupéré après arrêt cardiaque. Hospitalisé au service où j’étais pour suspicion d’une maladie vasculaire avec manifestations dermatologiques…Comme on dit encore, un beau dossier ! Pourquoi pas un article.

Malgré tout, ce malade se portait très bien, il n’arrêtait pas de râler, il était exigent, il mangeait bien…

Tous les matins, son gendre venait avec le petit déj’ fait maison, et le lit 1 attendait avec impatience que le sang soit prélevé pour qu’il puisse enfin manger goulûment son menu.

Les investigations étaient en cours…le bilan était lancé…mais le lit 1 avait besoin d’une haute surveillance, déjà qu’il était un terrain à risque…

L’hémorragie ne tarda pas. Un vaisseau a éclaté. Mais il a choisi le mauvais moment !!! Comme quoi, il ne fallait pas attendre 2 heures du matin pour éclater, personne n’était là !

A 2 heures l’infirmier de garde appelle le médecin de garde, elle ne peut pas se déplacer, sa fille est malade !!!!!!! Le malade se vide de son sang et décède deux heures après.

Le lendemain le gendre s’amène comme tous les matins avec le petit déj. Il a dû croiser le médecin qui était censée être là la veille à 2h du matin, il a dû lui sourire, lui dire bonjour. Elle a dû lui sourire, ou peut être elle l’a ignoré…

Il arrive à la salle, le lit 1 n’est plus. Un autre malade a pris sa place. Et le nouveau lit 1, est devenu Le lit 1.

Aux oubliettes, ou plutôt à la morgue. Le gendre pleure tristement son beau père, el mektab, hadak hed 3emrou, allah yerehmou ou wesse3 3lih…

La vie continue…le médecin de garde sillonne encore les couloirs d’Avicenne, ne pensant même plus à ce malade qu’elle aurait pu, NON, qu’elle devait sauver, ou du moins assister !! Le lit 1 aurait pu être son père, son beau père, son oncle, son voisin…mais non, ce n’était que le lit 1. Il est mort. Sa vie à elle continue, sa conscience est tranquille, elle sera bientôt spécialiste, elle aura encore des malades, euh…je veux dire, des lits à soigner…

C’est encore une histoire, douloureuse, incroyable mais vraie.

Le lit 1 est mort. Allah yerehmou.

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30 septembre 2005 5 30 /09 /septembre /2005 00:00

Leurs mœurs, leur mode de reproduction

 

      1-     la parade nuptiale

Lorsque vient la période des amours, les humains se livrent à leur parade nuptiale. Contrairement au paon, que nous connaissons tous, ce n’est pas le mâle, mais la femelle qui affiche des couleurs fluorescentes et déploie ses atours. Comme les humaines ne sont pas dotées de plumes, ni de crête, ne de jabot gonflant, elles enfilent des morceaux de tissu bariolés qui attirent l’attention des mâles.

Chose curieuse, les femelles couvrent strictement certaines zones de leur corps et en dévoilent abondamment d’autres. Pour augmenter leur pouvoir attractif, elles enduisent leur bouche de graisse de baleine et garnissent de poudre de charbon leurs paupières. Enfin elles s’aspergent de parfums subtilisés aux glandes sexuelles d’autres animaux terriens, comme le bouquetin des montagnes dont elles extraient le musc. Elles volent même des glandes sexuelles des fleurs pour obtenir des odeurs de patchouli, de lavande ou de rose.

2-     la rencontre

Les humains mâles et femelles se rencontrent dans des endroits spécialement conçus à cet effet : les « boîtes de nuit », lieux sombres et bruyants. Sombres pour que le mâle ne puisse pas distinguer clairement le physique de la femelle (il ne sent que son odeur de patchouli, de musc ou de rose). Bruyants pour que la femelle ne puisse pas distinguer clairement les propos du mâle.

3-     la reproduction

Comment se passe la reproduction des humains sauvages ? Des observations in vitro ont permis de résoudre le mystère. Le mâle s’emboîte dans la femelle grâce à un petit appendice dont la taille correspond exactement à celle du réceptacle chez la femelle. Lorsque l’emboîtement est bien arrimé, ils remuent jusqu’à ce que la semence du mâle soit libérée.     

4-     la gestation

les humains sont vivipares. Ils ne pondent pas d’œufs. Les femelles conservent leurs petits dans leur ventre durant neuf mois.

5-     le nid

Construit en béton armé, ils le recouvrent de mousses et de fibres tressées pour que les parois soient moins blessantes. Ils accumulent à l’intérieur toutes sortes d’objets cubiques qui produisent du bruit ou de la lumière. Dans leurs nids, les humains s’agitent en entrant, puis se stabilisent dans des fauteuils, et là, ils se mettent à gazouiller.

Le premier acte du mâle humain rentrant chez lui est d’uriner, probablement pour déposer ses phéromones, celui de la femelle est de manger du chocolat.

 

 

 

                              Bernard Werber, l’arbre des possibles – Apprenons à les aimer-

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27 septembre 2005 2 27 /09 /septembre /2005 00:00

Y’a de ces gens qu’on croise qui ont le don de nous faire échapper au temps et à l’espace…

Paris…la plus belle ville du monde…

Des balades, des dîners, des déjeuners, des séances de papotage infini, des confidences, des confessions, des compliments, des émotions, des appels, des présents, un présent immortalisé à jamais…

Mais le lieu importait peu, et le temps ne comptait plus…

Pas à pas, des liens se sont tissés…d’autres se sont renforcés…et nous avons marché, marché et marché…laissant nos pas derrière, pour que la ville des lumières, se rappellent de nous à jamais.

Dans une dimension, la notre…nous avons parcouru la seine, serpenté les ruelles de Paris…

De Orly, à République passant par Montrouge et Ménilmontant, sans oublier Montmartre, Bastille et ses bruits, cité et sa dame, Montparnasse, Opéra…

Des lieux insignifiants, qui ornaient notre dimension…

Laseine, le chaleureux, le généreux, le mystérieux…Laseine, le plus beau cœur du monde, l’éternel tristheureux…Laseine, le troublé, le troublant…le fragile, le puissant…Laseine le disponible, l’inaccessible…ohhhhhh, quoi dire ? Mes rires, mes sourires, mes regards te diront tout…une chose est sure, je suis allée voir un bloggeur avec qui j’ai beaucoup d’affinités, et je suis revenue laissant à Paris, un ami qui me ressemble, qui me comprend, qui sait me toucher, me parler, me soutenir, et me faire rire…

Mes Merci ne seront jamais assez pour te combler, je t’offre une belle histoire qu’on a commencée tous les deux, une amitié pas comme les autres, il n’y a qu’un Laseine…

Lui et la tour Eiffel, pour moi c’était pareil !!! Deux emblèmes de la ville des lumières…notre grand Larbi

Avec lui, beaucoup d’adjectifs ont trouvé leur sens…

Le grand, Adorable, Radieux, Bon, et Incroyable Larbi, ze best…mon rêve de bloggeuse s’est réalisé…mais au moment où je l’ai vu, je compris que Larbi la personne est mille fois mieux que ce rêve…pour moi, c’est un roi…roi de la blogosphère, mais aussi, roi des cœurs…

Son charisme est sans égal, sa modestie est plus que touchante et sa galanterie est intimidante.

Larbi, je t’adoooooooooooooooooore, et j’attend ton retour à ton royaume avec une grande impatience…

Dans un drôle d’endroit, on l’a retrouvé…finalement je l’ai vu, le dérangé, pas si dérangé que ça…pas si noir que ça, pas si bizarre que ça…un funny, un vrai…y’a qu’à voir ce qu’il nous a proposé comme endroit, un drôle d’endroit…

N. avec tes mystères et tes anecdotes, on t’adore…

Un déjeuner raté au Louvre, mais je vous invite tous à un thé à la menthe une fois au bled ;-)

Merci pour ton amabilité, et tes farces :p

Désolée ma fatimzahra, le jour où je devais t’appeler je l’ai passé à la maison dans les bras de Morphée…ma paresse était lourde, ma tête aussi, mais promis, la prochaine fois, je te vois.

 

 

Merci Merci pour ces moments magiques…

Paris Paris Paris, une histoire d’amour est née…

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26 septembre 2005 1 26 /09 /septembre /2005 00:00

Hier encore…

J’étais avec eux…Ah !!! Nostalgie quand tu nous prend…

Paris Paris Paris, je t’aime…

 

Eh oui, une histoire d’amour a vu le jour…

Paris Paris Paris…

 

En sillonnant les rues, en se baladant sur les bords de la seine, en admirant la tour Eiffel, en inspirant profondément cet air pollué, Paris nous pénètre…

Ces visages qui te dévisagent, cette impression d’avoir toujours été là…avec eux !

Sur un coup de tête, une envie de s’imprégner des lumières, et puis surtout une envie de les retrouver, j’ai fait mes bagages…

La seine m’attend ;-), j’arrive…

Les Français blonds aux yeux bleus n’existent plus…ils sont en voie d’extinction…

Dans les métros, ça parle chinois, japonais, italien, espagnol et puis arabe…

Partout dans les rues, le mélange est impressionnant, fascinant…on dirait un monde miniature ; que chacun s’approprie…Paris, un vrai amour…

Des anglais te disent Hiya, les pakis te dévisagent, les turques te sourient, les japonais ne te regardent pas, les espagnols t’abordent, les arabes te draguent, euh…les français aussi ;-)…

Des senteurs gastronomiques qui chatouillent les glandes salivaires, des bruits de la vie qui font vibrer tous les cœurs…à Paris, on vit, on dévore la vie.

Mais ça court dans tous les sens, ça stresse…c’est vivant, c’est beau…

Paris Paris Paris, le coup de foudre…

Le mélange m’intrigue, ces couleurs humaines tissent une belle toile…authentique, et belle.

 

Paris Paris, une histoire d’amour est née…

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21 septembre 2005 3 21 /09 /septembre /2005 00:00

 

Je n’ai pas ta plume…

Je n’ai même plus d’encre…

J’écrirai donc avec cette humeur,

Que je verserai amèrement en quelques lignes.

 

Mais mes pages resteront toujours vides…

Car mon humeur est limpide ;

Tu devineras donc mes lignes,

Tu les caresseras tendrement à l’ombre

De mon humeur, ô combien sombre.

 

Tu n’étais pas loin…

Mais pas encore prêt.

Tu t’es vite lassé

Et ce rêve, de nos propres mains on l’a cassé…

 

Je me suFfirai à trois lettres…

Que tacItement tu m’as susurrées…

Je compris, je compreNds, je comprendrai…

 

Mon humeur est claire…

Mon humeur est sombre ;

Et je m’en vais.

 

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18 septembre 2005 7 18 /09 /septembre /2005 00:00

Au début, ils les observaient avec beaucoup d’émerveillement…

Ils étaient majestueux, gracieux, beaux…

Puis, c’est avec beaucoup d’affection qu’ils les miraient…

Ils étaient devenus des copains, une familiarité s’était installée…

Le cadeau du tonton le plus gentil, mais aussi le plus maladroit…quoi de plus mignon que des papillons.

La petite était toute contente…elle se confiait à eux…elle leur racontait ses petites histoires, elle les aimait bien.

Son frère, lui, ne les avait pas apprécié au début…c’est qu’il ne s’entend pas très bien avec le Tonton.

Un papillon parmi les trois qu’il y avait, avait un QP (Quotient papillonaire, équivalent du QI chez les humains, quotient intellectuel.) de l’ordre de 7,8, c’était une vraie bénédiction.

Mais notre papillon s’est retrouvé seul, dans un coin perdu, chez des humains, et avec des papillons stupides…il ne pouvait plus faire des jeux de mots, il ne pouvait plus se prendre pour un serpent, il ne pouvait plus parler de sa théorie sur la lumière…Seule Elle le comprenait…seule Elle pouvait partager ces choses avec lui…mais ils les ont séparés…

Des humains, c’est toujours cruel…et la maladresse du Tonton ne pouvait que tomber sur une jolie histoire d’amour pour briser tous les espoirs et abrutir le plus intelligent des papillons qu’il n’y ait jamais existé.

Il était triste, l’échange d’idées avec ses semblables était quasiment impossible, ils ne se préoccupaient de rien, n’étaient pas curieux, ne voulaient rien savoir, ne voulaient rien explorer, rien découvrir…des abrutis quoi…

Alors il décida de s’échapper de ce beau petit coin décoré avec tant d’amour et d’attention pour embrasser sa liberté et retrouver sa bien aimée…

Il était vaillant, oui, courageux…mais c’était impossible de fuir…

Après plusieurs tentatives, il se découragea, et laissa tomber ses espoirs…

La petite s’occupait particulièrement de ce papillon, elle le chérissait plus que les autres, il était très beau, avec des couleurs harmonieuses et radieuses, ça lui donnait un air royal, c’est ainsi qu’elle l’appela : le prince papillon…

Un dialogue s’est établi, et par télépathie il arriva à lui décrire ses souffrances et lui fit parvenir ses peines et partager ses chagrins…la petite s’attrista, elle ne voulait pas le quitter, mais compatissait…

Elle était triste pour lui et pou elle, mais les humains, c’est égoïste donc elle le laissa chez elle et refusa de le libérer…

Il devint triste…

 

 

 

 

Depuis peu de temps, ils les observent avec beaucoup de tristesse…
Prince papillon est agonisant, il ne veut plus subir sa vie, lui, le passionné, l’intello, et puis surtout le LIBRE…
La petite ne supporta pas de le voir ainsi, mais ce qui l’attrista encore plus, fut l’indifférence de ses semblables, « ils le jalousent peut être » pensa-t-elle en silence.
Avec beaucoup d’amertume, elle les libéra tous…
Les deux se sont envolés par la fenêtre.
Prince papillon retrouva son sourire, il va enfin vérifier la véracité de sa théorie sur la lumière.
Prince papillon pensait que la lumière n’est qu’un mythe, et que ce qui tuait les papillons était plutôt la peur. Il eut l’occasion de s’approcher de plusieurs sources lumineuses dans sa vie, et pourtant il n’était pas encore mort…Sa bien aimée lui disait, qu’elle avait lu quelque part, que le feu était une lumière fatale, elle attire et brûle. Prince papillon refusa de la croire, il voulait vivre l’expérience.
Dès qu’il fut libéré, il s’est dirigé presque aveuglement vers la cheminée…cette lumière qu’il a tant observée de loin…
Il fut brûlé. Prince papillon est mort.

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